Exposition du 17 septembre au 2 novembre 2020

Du jeudi au lundi de 15h à 18h

Véro Marchand Céramiste plasticienne

Le cocon à rêve, est un petit écrin où déposer, 

confier, faire grandir ou faire évoluer un rêve.

Pourvu que l’intention soit belle !

Donnez lui un peu d’attention de temps en temps, 

un doux regard, un sourire chaleureux, et qui sait…

Le rêve est aussi un refuge, un échappatoire, 

une fenêtre ouverte vers un ailleurs.

Un voyage par l’esprit,

au travers des méandres de la pensée.

L’imaginaire,  est  convié à participer, il en va de soit.

La présentation de quelques mises en scène de mes cocons de rêves est comme une extrapolation imaginaire, voir un brin fantasque de ce petit concept…

Des arbres grandissent toutes sortes de rêves, aux couleurs de terre, poivre, gingembre et pain d’épice, où les rêves évoluent au grès de leurs humeurs. 

Les bateaux sont  un de leur moyens pour se mettre en mouvement, ils peuvent évoluer sur terre, eau et mer…ainsi certains rêves pourront se réaliser

Si le rêve est au coeur de mes réalisations,  j’ai souvent mis en volume des univers impalpables,  des sentiments, des faits d’esprit… ainsi les gouttes, perles, larmes, se sont imposées doucement, passage de l’état liquide à l’état solide, une façon de matérialiser une émotion, un sentiment, un fait…

Toutes mes céramiques sont en grès. Elles subissent 2 cuissons : la première à 980°, la seconde à 1260°. Mes émaux sont issus d’une recherche personnelle à partir de diverses matières premières.

Formation

Conceptrice Réalisatrice en céramique d’art niveau III 

(1993-1998) à l’ESAA  DUPERRE Paris 10éme

Stage d’expression plastique au GRETA (1992)

CAP décoration sur céramique au CNIFOP (2005-2006)

Stage multi-graphique CNA-CEFAG (1990-1991)

70 place du général Monsabert 40300 Hastingues

http://www.vero-marchand.com/

06.14.33.39.86

Maryse Michelon

Cette exposition propose deux séries de travaux

Les triptyques : « Interprétations »

Il s’agit là d’un travail de déconstruction en trois temps. 

D’abord le cliché d’un paysage marqué par une occupation humaine, en général un habitat. Jamais on ne voit l’occupant des lieux, seulement son empreinte, les constructions avec lesquelles il a laissé sa trace sur ce territoire. Cette image, c’est ce que nous voyons tous et à partir de ce cliché commence le travail de recherche de ce qui est perçu au delà de ce qui s’offre au regard. 

Dans un deuxième temps, l’interprétation figurative qu’inspire le modèle construit une mise en scène, campe un décor, un décor de théâtre, un décor vide, sans acteurs. Déjà les couleurs ont effacé la grisaille de la photo. La déconstruction a débuté par la transformation de la palette, par l’éclairage projeté sur cette première image. La toile est inondée de lumières chaudes et transfigure ainsi le paysage. 

Puis vient la troisième étape et là surgit la déconstruction des formes, le chaos inattendu créé dans cette abstraction. Beaucoup de contours ont été gommés. Il ne reste qu’une épure, qu’une orientation de formes et de volumes. Cette déstructuration de l’espace et des objets s’accompagne aussi de l’intensification de la lumière. La démarche entamée dans la première interprétation se poursuit dans cette accentuation de la luminosité, dans des tâches de lumière fortes ou atténuées qui renvoient à la sensation physique perçue face au paysage initial. Brûlure du soleil, clarté froide de la nuit, infini du ciel ou matité des murs … C’est l’observateur qui habite ces espaces vides d’occupants. 

Les toiles « Montagnes »

De la même manière que certains ont choisi de se mettre au vert après 2 mois dʼenfermement, je me suis mise aux bleus. Bleu de cobalt, bleu de Prusse, bleu outremer. Mis en scène dans les reliefs, ces bleus qui traduisent si bien lʼéclat particulier des ciels de montagne font valoir les couleurs de la pierre, du végétal, de la glace.
Dans cette série récente, peu ou pas dʼarchitectures, la nature devient personnage. 

marysemichelon@laposte.net 

http://www.maryse-michelon.fr/

 06 82 76 86 05