EXPOSITION  COLLECTIVE DE NOEL

Nadia Ehrmann, Ivan Lassere, Chen Jing, Marie-Dominique Cnudde, Pedro Fremy, Astrid Lecarpentier, Clarisse Holmiere, Blandine Perrier, Guillaume Boisson, Coralie Barbier et les 12 exposants permanents.

6 décembre 2025 > 4 janvier 2026

Depuis la peinture jusqu’à la céramique, en passant par la sculpture, la photographie, le dessin et la gravure, cette exposition collective réunit dix artistes qui explorent chacun à leur manière notre rapport au monde.
Le public est invité à découvrir un parcours sensible et accessible, où les œuvres dialoguent entre elles et offrent une diversité de regards, de matières et d’émotions.
Pensée comme un moment de rencontre et de partage, l’exposition s’adresse à tous, curieux d’art contemporain ou simples promeneurs, et propose une occasion privilégiée de pousser la porte de la création actuelle.

Les artistes

Nadia Ehrmann est une artiste franco-allemande, formée aux Beaux-arts de Brest, Dresde et Toulouse, dont l’univers est marqué par une enfance passée sur une péniche, au rythme de l’eau, des lumières et des mouvements. D’abord graphiste-illustratrice engagée dans la micro-édition et la culture DIY, elle développe un travail féministe autour des sexualités et de l’empowerment, avant d’orienter sa pratique vers des formes plus introspectives et contemplatives. Entre fanzines, dessins, performances de « cinéma en direct » et dispositifs visuels centrés sur la lumière, la sensation et le mouvement, elle construit une œuvre polymorphe, sensible et engagée, et vit aujourd’hui à Toulouse où elle poursuit ses recherches plastiques.

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Ivan Lassere est un artiste peintre franco-canadien formé à Bordeaux, en Angleterre et à Montréal, dont le travail développe un langage à la croisée de l’architecture, de la géométrie et de l’abstraction. Il cultive des formes simples et des procédés économiques, révélant la noblesse des matériaux et proposant des « espaces de silence » plutôt que des images narratives. Selon les séries, il peint à l’huile en aplats monochromes désaturés, proches de la toile brute, ou à la gouache en couleurs vives et mates, explorant des compositions géométriques qui dégagent une joie sobre et presque suprématiste.

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Dès l’âge de trois ans, la mère de Chen Jing repère sa passion pour le dessin et l’inscrit auprès d’un premier professeur d’art. Elle suit ensuite un parcours international : Lycée des beaux-arts de Pékin, études d’architecture d’intérieur, apprentissage de l’allemand à l’Institut Goethe de Pékin puis du français à l’Université Catholique de l’Ouest à Angers, avant d’obtenir en 2015 un diplôme en arts plastiques à l’École des Beaux-arts de Versailles. Cavalière assidue, elle mène parallèlement une recherche sur l’éthologie équine et la relation millénaire entre l’homme et le cheval, nourrie par la pratique quotidienne de l’équitation et la complicité avec son propre cheval, qui façonnent sa vision du monde.
« Jing Chen use de la gravure, la photographie et la peinture sur soie… non comme un support à la création, mais révèle par son œuvre l’âme des objets et des êtres en faisant rayonner leur aura que sa sensibilité lui permet de figurer dans un élan de transparence entre son cœur et celui du sujet. Ainsi, l’harmonie entre l’artiste et sa création tient d’une danse dynamique et fusionnelle qui entraine le spectateur à ne plus pouvoir se tenir à la distance de l’observation, mais à être saisi d’une interrogation sur son propre rapport à ce qui l’entoure. Au-delà de l’art, Jing Chen invite à une dimension spirituelle, méditative. »
Jean-Louis GADETTE,

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Pedro Fremy est un sculpteur autodidacte installé en Bigorre, qui travaille la ferraille pour créer un bestiaire fantastique de créatures, machines et manèges empreints d’humour et de poésie.
Passionné de feu et de pyrotechnie, il découvre la soudure et commence à assembler des matériaux de récupération sans autre guide que son intuition, encouragé par son entourage et ses premières expositions. Il aborde néanmoins la sculpture comme une discipline totale où l’acte créatif commence par la collecte de ferraille dans des conditions parfois furtives. Son travail de construction s’apparente à un processus onirique, fluide et non linéaire, donnant vie à des formes souvent qualifiées de monstres. Chacune de ses pièces offre une richesse texturale et une diversité de nuances, révélant un dialogue constant avec la matière et ses possibilités infinies.
Aujourd’hui, tout en collaborant avec des compagnies d’arts de rue, il poursuit une sculpture « art populaire », interactive et ludique, allant des grandes pièces monumentales aux bilboquets de célébrités et aux carrousels en métal destinés aux enfants.

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Artiste et graphiste installée en Val d’Azun, Astrid est spécialisée en illustration, graphisme et calligraphie. Ses dessins, largement inspirés de la nature, associent différentes techniques de crayon, que ce soit en couleur ou noir et blanc.

Des paysages très détaillés aux silhouettes stylisées, tout est « croqué » avec une grande finesse, où la précision des traits se marie avec le fondu des couleurs. Astrid travaille en général sur de petits formats, taille carte postale, faciles à transporter et à encadrer, mais ose aussi s’aventurer vers de plus grands formats.

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Blandine Perrier a le goût du voyage. Elle a voyagé, vécu et travaillé dans de nombreux pays. Elle est installée depuis 2020 à Pau où elle enseigne le français langue étrangère de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.
L’écriture et la photographie sont des pratiques qu’elle a pu développer au fil du temps et des rencontres. Elles sont pour elle un moyen de faire un pas de côté pour observer le monde et en proposer une lecture singulière.
Le cheminement proposé part de photographies d’intérieurs de maisons abandonnées prises dans différentes régions des Pyrénées : Eaux-Bonnes et la vallée d’Ossau, Sauveterre-de-Béarn et le Pays basque tout proche, Bagnères-de-Bigorre et le Comminges un peu plus à l’Est.
Il s’est enrichi, au fil du temps, d’échanges, de confiance mutuelle, de recherches graphiques autour du procédé du cyanotype.

En 2018, Guillaume Boisson découvre dans sa haie un buis décimé par la pyrale, regrettant d’avoir oublié de le traiter contre ce ravageur. Passionné par le buis qu’il plante depuis une quarantaine d’années et qu’il a su protéger jusque-là, il décide de rendre hommage à ce buis perdu par la sculpture, un domaine qu’il découvre laborieusement. Ses premières œuvres, bien que sommaires, le ravissent et l’encouragent à poursuivre. Le buis devient une obsession à travers de petites pièces uniques qu’il crée, cherchant sans cesse à innover et à atteindre la perfection, avec l’ambition de réaliser un chef-d’œuvre à chaque nouvelle sculpture. Artiste sensible, profondément connecté à la nature, il y puise une inspiration constante et trouve dans son art un refuge et un apaisement.

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Coralie Barbier dessine sur papiers blancs à l’aide d’aiguilles et de fins feutres. Avec cette technique minutieuse elle provoque des métamorphoses.

Sa pratique oscille entre une lenteur silencieuse et des espaces saturés de présences.

On y voit doucement représentées des plantes imaginaires, des silhouettes d’ancêtres oubliés, des demeures cachées dans les profondeurs de l’âme, des transes dansées à travers l’espace-temps.

Inspirée par les synchronicités, son intérêt pour les mondes invisibles et les états modifiés de conscience, Coralie explore à travers son art la relation entre l’humain et la nature.

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  • DATES

    6 décembre 2025 > 4 janvier 2026

  • HORAIRES D’OUVERTURE

    14h30 > 18h

    du vendredi au lundi

  • VERNISSAGE

    vendredi 5 décembre à 18h